Prêt immobilier : les prêts de moins en moins accessibles

Prêts immobiliers

Alors que les taux d’emprunt restent relativement bas en ce troisième trimestre de 2020, les prêts immobiliers semblent être de moins en moins accessibles pour les ménages.

En effet, alors que le taux de refus de prêts immobiliers atteignait 5% en 2019, ce taux s’élève désormais à 11%. C’est Sandrine Allonier, représentante du courtier Vousfinancer qui l’a révélé en ce début de semaine auprès de BFM Business.

Malgré une nouvelle baisse des taux d’intérêts moyens en juillet 2020 (1,25% contre 1,29% en juin), les conditions d’obtention d’un prêt par les banques semblent se durcir.

Une des conséquences de la crise sanitaire

Si les banques semblent de plus en plus frileuses, la crise sanitaire liée au COVID-19 en est l’une des explications. En effet, depuis le déconfinement, certaines banques ont revu leurs positions concernant certains dossiers initialement acceptés.

Si les conditions restent inchangées, les banques exigent toutefois des garanties supplémentaires. Ainsi, l’apport personnel requis est passé de 10% à 20%. Cette hausse ne facilite en rien les affaires des primo-accédants souhaitant accéder à la propriété.

Toutefois, ce durcissement ressenti auprès des banques pourrait ne pas durer selon l’observatoire Crédit logement/CSA. En effet, durant l’été, les banques se sont à nouveau adonnées à des conditions plus avantageuses afin de « soutenir la demande de crédits immobiliers, sur des marchés toujours à la peine, en dépit du rebond ‘technique’ constaté avec la sortie du confinement ».